C’est une petite main qui glisse dans la vôtre sur le chemin de l’école. Elle est chaude, tendre, fragile et forte à la fois.

Juste cinq minutes avant il y a peut-être eu une dispute, une grimace, un gros mot, ou peut-être pas...

C’est encore ce moment de fin d’après-midi, lorsque vous avez passé la journée en bateau, que le soleil a cuit vos joues et que l’air du soir les fait bruler encore plus.

Cette odeur des eucalyptus sur la place de Porquerolles, ce verre de vin blanc frais partagé sur un coin de café.

C’est quand votre compagnon vous laisse un mot tendre sur la table du petit déjeuner qui vous fait vous dire « j’ai oublié un truc ? » car c’est plus rare qu’à vos débuts.

Lorsque vous êtes fier d’avoir couru plus de 45 minutes d’affilée et que vous sentez cette chère adrénaline couler dans vos veines.

C’est peut-être quand vous recevez des nouvelles d’un ami que vous ne voyez plus beaucoup, quand un repas de famille pendant les fêtes se passe bien, avec tout le monde et sans heurts.

Le bonheur, est-ce que c’est aussi futile que cela ?

Le secret est-ce que c’est se contenter des petits instants que la vie nous offre sans en demander plus, sans en vouloir encore et encore ?

Et puis quelle réussite doit-on attendre de nos vies ? Qui détermine à quel degré de bonheur on est cencés être heureux? 

 

Est-ce que ce sont les réseaux sociaux ?  les photos Facebook ?  Les instagrameuses ? Les influenceuses ?

Faut-il que cette joie se montre, se photographie, se partage  ? Pour devenir réelle et s’amplifier ?

Il fut une période et même encore aujourd’hui où je « suivais » sur leurs chaines ou sur leur Instagram des femmes et hommes que je jugeais « successfull ».

De beaux équilibres de vie, de belles plastiques ou alors du gout et de l’acceptation de soi si ce n’était pas le cas, de l’humour, de la joie, et même parfois, être tout cela en ayant un second degré envers soi-même.

Et puis, petit à petit, je me suis demandée pourquoi. Est-ce que ces personnes qui prônent l’entraide et la richesse de la vie intérieure m’apportaient vraiment quelque chose ?

Rapidement j’ai essayé de me désintoxiquer car cela ne m’aidait finalement pas à me sentir plus sure, plus femme, plus forte, plus désirable, bien au contraire.

Un peu comme ces films que l’on regarde en se cachant les yeux parce que l’on a pas envie de voir mais au que l’on regarde quand même.

- Chéri arrête cette émission, elle est nulle..

- Ok, juste cinq minute, pour voir combien c'est nul..

J’ai même essayé les body challenge, ça fait plus jeune et il parait que l’on se sent plus forte !

Mais peine perdue, dans le dédale de ces belles idées et de ces belles personnes, je ne me suis pas trouvée.

Et puis, dernièrement :  révélation.

 J'écoutais un podcast ( la formule qui finalement me convient le mieux) et j'ai découvert la notion du à l'intérieur de soi.

On a tendance à penser que le bonheur est à l'extérieur, une jolie maison, une belle voiture, de beaux habits, une belle plastique, mais si l'on décidait que tout ce dont on a besoin pour être heureux est à l'intérieur ?

​​​​​​​Bien entendu, écouter ce podcast allongé sur son canapé en cuir parle beaucoup mieux que dans un bidonville entre deux voyages pour aller chercher de l'eau potable.

​​​​​​​Bref, je divague encore, à l'intérieur de soi c'est une lapalissade. On a l'impression d'enfoncer des portes ouvertes non ? Et bien, je ne sais pas pourquoi cette fois, ça m'a parlé.

Est-ce mes quarante deux bougies que je viens de souffler ?  La recherche d'un nouvel emploi ?  l'envie de reprendre mes études, de me redécouvrir ?

Cette fois, la phrase ne m'a plus du tout semblée anodine.

Posons-nous disait la voix de Clotilde Dusoulier, regardons ce que nous avons, ce dont on a réellement besoin et puisons-le à l'intérieur de nous même, ce ne sont pas les circonstances qui comptent mais l'idée que l'on s'en fait.

Et bien, justement, l'idée est tentante.

Elle l'est tant à mes yeux que j'ai souhaité m'inscrire au programme et en avoir plus que l'écoute de quelques podcasts.

Finalement, l'intérieur de soi ne suffit pas toujours, il fallait débourser une coquette somme que j'aurai dépensé, si toutefois, je l'avais.

On ne peut pas être en introspection, passer ses journées à écrire des chroniques, un livre ou un blog, faire du sport, s'inscrire à la faculté et se payer un coach life impunément. Il ne faut pas exagérer.

​​​​​​​Un jour, je serai auteur, mon livre se vendra dans tous les coins du monde et je l'offrirai à celui qui est allé chercher de l'eau potable (merci de suivre et d'avoir le sens de l'humour !)

​​​​​​​En attendant, si vous êtes à la recherche d'un mieux pour vous, en dehors des photos que l'on poste ou des sourires parfois forcés, je vous conseille d'écouter le podcast de Clotilde, "change ma vie".

​​​​​​​Très belle journée à tous et a bientôt pour de nouvelles non aventures.

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